Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux n’est pas un homme particulièrement téméraire Il n’est pas non plus très honnête, lui qui a volé dans les caisses pour assurer un train de vie digne de sa femme et de ses 14 enfants. Pourtant, les événements vont faire de lui un modèle de courage.

Nous sommes en juin 1940, c’est la débâcle. Les réfugiés, soit parce qu’ils sont des opposants au régime nazi, soit parce qu’ils sont juifs, affluent de toute part. Alors que le gouvernement portugais de Salazar l’en empêche, Aristides délivre des visas à tour de bras. Il aurait sauvé plus de 50 000 personnes.

Ce court roman, sous forme de confession, est le témoignage poignant d’un homme qui a réellement existé. Il nous montre combien, dans l’adversité, on peut se surpasser. A condition d’avoir une belle âme.

« Le consul » est un joli livre. Petit bémol : ses redondances.