Critique – Tilleul – Hélène Lenoir
Depuis la mort de la mère, Gilles et Sophie ont hérité de la propriété familiale. Incapable de s’assumer financièrement, elle et sa fille, la sœur retrouve avec regret la maison de son enfance.
Mais elle ne pense qu’à fuir ce frère dérangé et obsédé par sa nièce Carole qui a préféré prendre la tangente quelques mois plus tôt en poursuivant sa scolarité en internat. Le doute s’insinue dans l’esprit de Sophie quant au comportement de Gilles, « avec ses airs de grand enfant de chœur asexué et certainement puceau ».
Avec de longues phrases rythmées par de longs monologues destinés à nous placer dans les pensées des protagonistes, heurtées et bousculées pour mieux souligner leur désarroi, Hélène Lenoir, écrivain au style original, multiplie les chausse-trappes pour mieux troubler le lecteur.
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