Ce court texte de 1933 a d’abord été publié sous la forme d’un feuilleton dans le journal « Marianne ».

Alain et Camille convolent. Ils habitent un appartement à Paris. Saha, la chatte d’Alain, reste dans la propriété familiale. Perturbée par l’absence de son « maître », elle refuse de s’alimenter obligeant le jeune marié à faire venir le félin adoré dans la capitale où, perchée sur une fenêtre, elle se contente de regarder les oiseaux, elle qui a toujours vécu dans une demeure avec un jardin.

De son côté, Camille l’amoureuse jalouse le petit animal.

Dans ce bref écrit, le lecteur retrouve les thèmes chers à l’auteur : l’amour des animaux et de la nature.

Au-delà de ces sujets, elle nous parle aussi du désamour et de la peur de quitter le monde de l’enfance.

Malgré quelques fulgurances poétiques, je n’ai pas été touchée par cette histoire bizarrement construite dont les personnages ne m’ont pas émus malgré le drame qu’ils traversent.

EXTRAIT

– « Lorsqu’en changeant de posture Alain lui retira son bras, elle reçut de lui une caresse inconsciente qui, glissant par trois fois sur sa tête, semblait habituée à lisser un pelage encore plus doux que ses doux chevaux noirs ». (p. 113).