Critique – Samedi – Ian McEwan
Henry, neurochirurgien quadragénaire, a tout pour être heureux : une femme qu’il aime encore, deux enfants doués, l’un pour la musique, l’autre pour la poésie.
Il se prépare à vivre un samedi ordinaire : partie de squash avec son meilleur ami, visite à sa mère frappée par la maladie d’Alzheimer, achat chez le poissonnier pour le dîner… Pourtant, la matinée avait commencé d’étrange façon. Henry avait aperçu dans le ciel un avion en flammes. Puis, c’était le jour de la grande manifestation organisée contre la guerre en Irak. C’est là que tout dérape. Le propos du roman de McEwan est de nous montrer comment les événements de la Grande Histoire influencent nos destins personnels. Ce samedi est une sorte de condensé de nos vies de rationalistes confrontés au hasard. Peut-on trouver le salut dans l’art ? Malgré quelques longueurs, c’est intelligent et habile.
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