Critique – La faim blanche – Aki Ollikainen – Héloïse d’Ormesson
1867. La grande famine sévit en Finlande. Marja, flanquée de ses deux enfants, abandonne son mari agonisant, espérant rejoindre Saint-Pétersbourg où elle espère trouver de quoi s’alimenter.
Sur la longue route, elle croise des personnes qui incarnent les deux pans de l’humanité : ceux qui rejettent l’autre, l’étranger parce qu’il leur fait peur et ceux qui lui tendent la main. Ce récit qui résonne avec l’actualité la plus récente m’a séduite quand la cruauté flirte avec la poésie, quand l’instinct de survie l’emporte.
En revanche, les personnages, dont celui du sénateur, ne présentent un intérêt que parce que leur situation souligne avec encore plus de force le sort réservé aux plus misérables.
Compte tenu de la brièveté du texte, l’histoire de la pauvre Marja se suffisait à elle-même.
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