Critique – Dernier tour de manège – Jean-Paul Nozière – Rivages noir
Bocagna, petite ville imaginaire coincée entre la Bourgogne et la Franche-Comté, est le théâtre d’étranges crimes. Des juments apaloosas sont tuées avec une sauvagerie qui ne peut être que le fait d’un dément. Pourtant, la gendarmerie locale ne semble pas s’émouvoir de ces assassinats d’équidés.
C’est lorsqu’on découvre une femme ligotée et, non loin de là, son cheval supplicié que les forces de l’ordre commencent à prendre les choses au sérieux.
D’autant plus que ceux qui les ont trouvés ne sont autres que Louise et Sakun. La pulpeuse brune aide son amant, alias le Viet, à récupérer des créances avec des méthodes parfois expéditives. Soupçonnés d’être les coupables, les tourtereaux décident de mener l’enquête pour se disculper.
Si les personnages de ce polar rural sont impeccables, y compris celui de l’adjudant Gannori, amoureux transi de la belle Louise au comportement excentrique, l’intrigue présente peu d’intérêt et les motivations du tueur, dont on connaît l’identité dès le début, ne sont pas très claires. On aurait aimé que la psychologie de ce fou furieux soit davantage fouillée.
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