Critique – Sans pitié ni remords – Nicolas Lebel – Marabout
Le Capitaine Mehrlicht, petit homme misanthrope porté sur la bouteille qui ressemble à Paul Préboist… en vert, assiste aux obsèques de Jacques Morel, son meilleur ami.
Convoqué par le notaire, il reçoit une enveloppe dans laquelle il découvre l’œil du « Gardien des esprits », une statue dérobée dix ans plus tôt au Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie.
En parallèle à cette découverte, des meurtres, déguisés en suicides ou pas, se multiplient. Le point commun entre les victimes est qu’elles ont toutes travaillé pour le musée.
Bénédict Kabongo, flic à la Police des Arts de Paris, va s’appuyer sur le capitaine pour retrouver la trace de la statue.
Mené à cent à l’heure, « Sans pitié ni remords » est un polar à la française qui, par son humour et ses dialogues enlevés à la Audiard, nous change des thrillers parfois trop sombres. Cerise sur le gâteau, il dénonce avec verve les préjugés racistes. Un bon moment de lecture.
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