Critique – A quand les bonnes nouvelles – Kate Atkinson
Il y a Jackson Brodie, ancien flic désabusé et malheureux en amour.
Il y le Dr Hunter, une femme pleine de vie mais dont on devine qu’elle cache un lourd secret.
Il y a Reggie, 16 ans avec l’air d’en avoir 12, une gamine très perspicace qui a perdu sa maman et fait de Joanna sa mère de substitution.
Enfin, il y a Louise, inspectrice divisionnaire, qui ne croit pas à son mariage. Trop beau pour être vrai !
Autour des ces quatre personnages principaux trop humains, auxquels on s’attache avec facilité, gravite toute une série de « méchants » qui leur veulent du mal.
Difficile d’expliquer pourquoi j’aime les romans de Kate Atkinson dont le style reconnaissable nous séduit par son mélange d’humour, de noirceur, d’excentricité, de discours décalés et de formules qui frappent (p. 79 : » Regardez-moi ces types, des tronches que seule une mère pourrait aimer « ).
Extrait dans lesquels certaines professionnelles du livre pourraient se reconnaître :
« La quarantaine, devina-t-il, cheveux brun-gris coupés au carré, un côté bibliothécaire. Les bibliothécaires correspondaient-elles aux idées reçues ? Ou s’envoyaient-elles joyeusement en l’air derrière la moindre pile de livres et dans le moindre recoin ? »
Autre extrait : » Elle ne buvait pas, pas vraiment (Seulement les jours en « i ) » (p. 136).
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