Critique – Le mois le plus cruel – Louise Penny – Actes Sud
Retourner à Three Pines, c’est comme retrouver des connaissances familières.
Parmi les habitants de ce charmant village, on trouve les gérants du Bistro d’Olivier et leur convivialité ; Peter et Clara la peintre dont le génie artistique va bientôt être reconnu à sa juste valeur ; Ruth, la vieille poétesse acariâtre qui se passionne pour les canards ; Myrna, la libraire…
Les résidents s’apprêtent à fêter Pâques alors que le temps incertain hésite entre la sortie de l’hiver et l’entrée dans le printemps.
L’arrivée d’une médium donne l’idée à la petite bande d’organiser une séance de spiritisme dans la funeste maison des Hadley afin d’en chasser les mauvaises ondes. Le rendez-vous tourne mal avec le décès de Madeleine littéralement morte de peur. Elle a en réalité été assassinée par empoisonnement. Armand Gamache, l’inspecteur-chef de la Sûreté est dépêché sur place pour découvrir le meurtrier de cette femme si formidable qu’elle a dû certainement susciter de la jalousie. Il est escorté, entre autres, de son fidèle adjoint Jean-Guy Beauvoir et de la singulière agente Yvette Nichol.
En plus d’être confronté à une affaire un peu compliquée, l’intuitif policier est victime d’un complot sur lequel je ne m’étendrai pas.
Malgré un rythme un peu lent, le troisième roman de la Canadienne se déguste avec plaisir. En dépit de ou plutôt grâce à leurs bizarreries, les habitants de Three Pines sont décidément bien attachants. Bref, « Le mois le plus cruel » vaut pour l’atmosphère étrange qui émane de cette petite communauté villageoise du bout du monde, synthèse de tout ce qui constitue la nature humaine avec ses grandeurs et ses bassesses.
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