Critique – Les insulaires et autres romans (noirs) – Pascal Garnier
L’excellente maison d’édition Zulma vient de rééditer dans un même livre trois romans du regretté Pascal Garnier.
Dans « La place du mort », le personnage principal découvre, après la mort de sa femme, qu’elle le trompait. « Les insulaires » raconte l’histoire d’Olivier, alcoolique dépressif qui, à la faveur du décès de sa mère, retrouve son amour d’enfance auquel le lie un terrible secret. Enfin, « Trop près du bord » dessine le portrait d’Eliette, une attachante sexagénaire fraîchement veuve, qui redécouvre la passion dans les bras d’un escroc minable.
Comme toujours, Pascal Garnier met en scène des gens ordinaires manipulés par d’autres gens qui paraissent tout aussi ordinaires qu’eux.
C’est drôle, cruel et désenchanté.
Extraits :
- « De l’enfance il ne nous reste qu’un vertige indéfinissable, juste de quoi entretenir le regret » (p. 22)
- « Tout le monde avait besoin d’une raison de vivre. L’alcoolique avait la sienne, très simple : le prochain verre. La vie minimum, une épure presque parfaite » (p. 55)
- « Olivier avait toujours pensé que sa mère était une chieuse. Mais mourir à quelques jours de Noël, à Versailles, par moins dix-sept, ça battait tous les records » (p. 175)
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