Critique – Dark horse – Craig Johnson
C’est en compagnie de Walt Longmire, shérif au grand cœur, un brin désabusé et pratiquant l’autodérision avec entrain, que nous allons suivre une enquête au cœur des grands espaces. Cette fois-ci, le personnage récurrent des romans de Craig Johnson, s’attache à une femme accusée d’avoir assassiné son mari, après que ce dernier eut intentionnellement brûlé l’écure où se trouvaient les chevaux de la dame.
Comme toujours, l’intrigue, somme toute classique, est l’occasion de s’attacher à des figures hautes en couleur : le « héros » bien sûr, mais aussi Vic, sa jeune adjointe, Herschel, le vieux cow-boy, Mary, la coupable autodésignée, le chien, fidèle compagnon, rendu presque humain par la grâce de Walt, et Wahoo Sue, la belle jument noire, sur laquelle l’auteur a écrit des pages qui devraient émouvoir tous les amoureux de « la plus noble conquête de l’homme ».
Et puis, il y la nature omniprésente chez celui qui vit désormais dans le Wyoming dans un ranch construit de ses mains.
Roman d’ambiance bourré de charme et d’humour, « Dark horse » est un très bon cru.
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