Critique – La chute des princes – Robert Goolrick
Après les excellents « Féroces » et « Arrive un vagabond », Robert Goolrick prouve qu’il est un maître dans l’art de disséquer la société américaine et ses relations humaines trop souvent fondées sur les apparences et le statut social.
Le narrateur, la cinquantaine avancée, a tout perdu : sa femme, son boulot. Il revient sur les années 80 où il était trader, gros consommateur d’alcool, de coke et de sexe.
Ce thème des « golden boys », rabâché en particulier par la littérature américaine (cf. Bret Easton Ellis, Tom Wolfe…) , est un prétexte à raconter la vie d’un homme qui a joué comme au casino et qui a perdu.
Servi par une écriture fluide, qui sonne juste et aux accents parfois poétiques, « La chute des princes » est le portrait d’un personnage qui cherche à se racheter. Et c’est par le biais de rencontres humaines fortes qu’il va se sauver.
L’auteur réussit le tour de force à nous le rendre, sinon sympathique, du moins attendrissant.
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