Critique – A la trace – Deon Meyer

Critique – A la trace – Deon Meyer


Deon Meyer aime écrire plusieurs livres en un. On l’avait déjà constaté avec « 13 heures ». Il récidive avec « A la trace », son dernier opus qui mêle trois histoires qui vont finalement se rapprocher.

Il y d’abord Milla, mère au foyer désespérée qui ne supporte plus son mari et son fils. Elle prend son indépendance et trouve un job dans une agence de renseignements du gouvernement sud-africain qui s’emploie à déjouer les activités de groupes extrémistes liés à Al Quaida. Cette décision va, c’est peu de le dire, bouleverser sa vie jusqu’alors bien réglée.

Il y a Lemmer, le garde du corps désabusé de « Lemmer l’invisible », chargé de faire venir du Zimbabwe un couple de rhinocéros noirs destiné à un riche propriétaire terrien et dont le périple sera semé d’embûches.

Il y a enfin Mat Joubert, autre personnage récurrent de Deon Meyer, ancien flic reconverti en « privé », qui tente d’élucider la disparition d’un mari modèle.

Je ne suis pas contre lire un pavé de plus de 700 pages mais j’ai trouvé cette fois-ci l’exercice un peu indigeste : une abondance de personnages, des intrigues trop convenues et, surtout, un épilogue ridicule. « A la trace » est, de loin, le moins bon roman de Deon Meyer.

 

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