Critique – Le livre sans nom

Critique – Le livre sans nom


Un « livre sans nom » écrit par un anonyme, ça fait vraiment marketing. Mais l’emballage (titre noir sur couverture noire) et le buzz (ce serait Tarantino qui se serait collé à l’écriture de ce pavé inclassable de 460 pages) ne font pas tout. Pourtant, cette fois-ci, l’essai est plus que concluant.

Difficile de résumer l’intrigue tant l’histoire part parfois dans tous les sens à la manière des balles qui fusent à toutes les pages. Faisons court : nous sommes à Santa Mondega, une ville imaginaire d’Amérique du Sud oubliée de tous sauf une fois tous les cinq ans à la faveur d’une éclipse totale du soleil qui ne concerne que cette petite bourgade. Cinq ans plus tôt, à l’occasion de la Fête de la Lune, un serial killer, le Bourbon Kid, a assassiné quasiment tous les poivrots du Tapioca Bar. A l’approche de la nouvelle édition de la Fête de la Lune, les habitants, pour la plupart des sociopathes au stade le plus avancé, tremblent.

Parallèlement, deux moines, férus d’arts martiaux, quittent leur communauté à la recherche de l’Oeil de la Lune, une pierre précieuse qui donnerait de mystérieux pouvoirs et qui, du coup, attirent quelques prédateurs.

Pendant ce temps, deux flics mènent l’enquête pour retrouver le mystérieux Bourbon Kid.

Ponctués de grossièretés, les dialogues s’enchaînent avec bonheur. Le style est très visuel et l’histoire est truffée de références cinématographiques et rock. C’est vraiment un livre réjouissant dans lequel on retrouve un humour noir cher à Tarantino, entre autres.

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