Critique – Le pouvoir – Naomi Alderman – Calmann-Lévy

Critique – Le pouvoir – Naomi Alderman – Calmann-Lévy


Les femmes découvrent qu’elles peuvent, du bout de leurs doigts, envoyer des décharges électriques capables d’infliger des blessures terribles voire mortelles.

Grâce à ce don, certaines d’entre elles vont tenter de faire payer aux hommes des millénaires de domination masculine. Ce bouleversement est incarné par cinq personnages principaux : Roxy, la fille d’un mafieux, qui cherche à venger l’assassinat de sa mère ; Allie, violée pendant son enfance, qui devient Mère Eve, une espèce de prophètesse qui crée une nouvelle religion ; Margot, une femme politique ambitieuse et amorale ; Jocelyn, sa fille, mal à l’aise avec cette puissance qui lui a été donnée ; Tunde, le journaliste nigérian, témoin impliqué et attachant de la révolution en marche.

Passée la jubilation devant cette inversion des rôles, le lecteur est amené à s’interroger sur le pouvoir. Quand on le détient, on ne veut plus lâcher. Finalement, les femmes sont des hommes comme les autres !

Bravo à Naomi Alderman pour ce roman mené tambour battant.

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