Critique – Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee
Généralement peu sensible aux titres des livres, j’ai pourtant été intriguée par celui du roman qui décrocha le Prix Pulitzer en 1961. Un oiseau moqueur est un volatile qui imite le cri de ses congénères. Le tuer porterait malheur. Ce libellé, même s’il y fait référence dans un extrait du livre, ne nous éclaire pas sur son contenu. Peu importe.
Edité en 1960 aux Etats-Unis, ce récit comporte deux histoires en une : celle de Scout, la narratrice âgée de 6 ans au début, qui raconte son apprentissage de la vie avec son frère Jem et son copain mythomane Dill ; celle de son père avocat dans une petite ville de l’Alabama qui défendit dans les années 30 un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Le style aux accents traînants, parfois ennuyeux, a un charme désuet. Je crois que plus personne ne pourrait écrire de cette manière.
Même si ce roman est intéressant dans ses dimensions à la fois initiatique et sociale, on se demande pourquoi il apparaît comme le livre qui a changé la vie des lecteurs américains juste après la Bible !
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