Critique – No smoking – Will Self
Le livre commence par un gag, digne d’un film comique : en vacances en famille sur une île paradisiaque. Tom savoure sa dernière cigarette.
Il a en effet décidé d’arrêter de fumer mais son mégot tombe malencontreusement sur le crâne du voisin du dessous, un « Anglo » marié à une femme issue de la tribu des Tayswengos. Lourdement condamné par le tribunal local, il ne peut quitter le pays et est condamné à livrer des armes à l’étrange peuplade. Commence alors pour lui un périple durant lequel, flanqué de Prentice, un pédophile couvert de psoriasis, il fait des rencontres étonnantes.
Ce roman plein d’humour au verbe éblouissant est une réflexion sur le colonialisme et la manipulation des cultures.
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