Critique – Oiseaux, bêtes et grandes personnes – Gerald Durrell – La Table ronde

Critique – Oiseaux, bêtes et grandes personnes – Gerald Durrell – La Table ronde


Avec « Oiseaux, bêtes et grandes personnes », deuxième volume de « La Trilogie de Corfou », Gerald Durrel continue à nous narrer l’expérience enchantée qu’il a vécue avec les siens sur un bout de terre grecque.

Cette série de chroniques ioniennes démarre par une réunion de famille dans une Angleterre humide et froide que l’aîné qualifie, avec son légendaire humour sarcastique, d’Île du Pudding.

À cette occasion, Louise, la mère de l’auteur, Larry, Leslie, ses frères, et Margo, sa sœur, reprochent au cadet le portrait qu’il a fait de leurs travers et manies dans « Ma famille et autres animaux ».

Face à ces jérémiades, Gerry annonce qu’il va poursuivre son « œuvre » de biographe familial en racontant d’autres anecdotes tout aussi désopilantes.

Arrivé à dix ans à Corfou, le jeune Durrell peut développer sa passion dévorante et incompréhensible pour les siens, et parfois aussi par le lecteur tellement les scènes d’observation sont un peu longuettes, des animaux.

Celui qui deviendra plus tard naturaliste use de méthodes d’enfermement de sa faune qui serait décriée aujourd’hui. Mais c’était une autre époque…

Ce qui saisit dans le récit, outre son ironie réjouissante, c’est l’immense liberté dont Gerry a pu jouir à un âge où on se construit et le regard tendre et malicieux porté sur les membres de sa famille dont l’intégration dans un pays bien éloigné des brumes britanniques était une gageure.

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