Critique – Yellow birds – Kevin Powers
John Bartle a commis au moins deux erreurs dans sa vie : s’enrôler à 21 ans dans l’armée américaine pour combattre en Irak et promettre à la mère de son camarade Murph, 18 ans, qu’il le ramènera vivant.
Revenu au pays, Bartle restera à jamais marqué par les atrocités de la guerre et rongé par la culpabilité de n’avoir pu sauver son ami.
Entre plongée dans les combats et description de la vie d’après, entre récit cru des horreurs commises au nom de la liberté et introspection, « Yellow birds » nous offre, dans un style efficace et une narration maîtrisée, une vision hallucinatoire de la guerre comme si elle était dépeinte par un drogué.
La part belle donnée aux couleurs et la construction à base de flashbacks pourraient faire de ce roman un excellent film.
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