Le titre est manifestement un clin d’oeil à la « chick lit » mais son contenu n’a rien à voir avec ce genre littéraire fort prisé dans les années 2000.

Dans « Comment trouver l’amour… », on croise des personnages dont l’identité à laquelle on les réduit est révélée par leurs noms de famille. Catherine Tournant, le personnage principal autour duquel gravite une « ronde » d’individus en quête de bonheur, est prof de français dans un lycée de la banlieue parisienne. A 50 ans, cette femme seule depuis son divorce s’apprête à donner à sa vie une nouvelle direction. Natacha Jackowska est son élève. Elle vient de perdre sa mère, une femme obèse qu’elle haïssait.

En bonne enseignante de gauche lectrice de « Télérama », Catherine s’ingénie à vouloir protéger l’orpheline. Dimitri Diop est un plombier africain au corps sculptural que sa petite amie vient de quitter par SMS. Son père, Robert Diop, professeur d’histoire, démarre une histoire d’amour avec Catherine qui, malgré son ouverture d’esprit, ne parvient pas à refouler des préjugés raciaux qu’elle pensait ne jamais ressentir. Eve-Marie Saada est psychanalyste. Fille d’une bonne catholique et d’un Juif qui vient de décéder, elle s’interroge sur sa « judéité ». Quant à Jérémie Lesdiguières, styliste homosexuel, il finit pas refuser ce milieu branché dans lequel il évolue.

Bien qu’en apparence tout les oppose, ces personnages vont lutter contre leur solitude et redonner un sens à leur vie.

« Comment trouver l’amour… » est un joli roman optimiste quant à nos possibilités d’atteindre, sinon le bonheur, du moins un sentiment de plénitude.