J’ai découvert François Valléjo en lisant « Ouest », un roman qui nous plongeait dans un XIXème siècle aristocratique et malsain.

Dans son dernier opus, l’auteur nous raconte deux histoires à plus de trois siècles de distance.

Etienne Delatour est chirurgien. Il ne vit que pour son métier, sauvant les vies des cas les plus désespérés. Seule l’image de l’énigmatique Irène Saint-Aubin, rencontrée dans sa jeunesse, le poursuit.

Sous le règne de Louis XIV, Urbain Delatour transmet à son fils les rudiments du métier de chirugien-apothicaire.

Hormis le patronyme, de nombreux points communs ponctuent les deux récits marqués par une ambiguïté au charme vénéneux qui dissèque les rapports humains tout en évoquant les thèmes de la trahison, du goût du pouvoir, de la manipulation et des faux-semblants.

Du grand art servi par une écriture intelligente et originale.