Critique – Kayro Jacobi, juste avant l’oubli – Paula Jacques
Le Caire. Années 1950. Nasser vient de prendre le pouvoir et, avec lui, s’impose un nationalisme exacerbé qui aura pour conséquence, entre autres, la chasse aux Juifs, alors considérés comme des étrangers à la patrie.
Kayro Jacobi, même s’il est Juif par sa naissance, ne pratique pas la religion. Pour l’essentiel, ce personnage égoïste ne s’intéresse qu’à deux choses : le cinéma – il est en effet l’un des réalisateurs les plus réputés d’Egypte – et les jolies femmes. Et Kayro ne comprend pas pourquoi les Egyptiens bon teint le détestent.
Avec finesse, Paula Jacques décrit un pays où il faisait bon vivre et qui sombre peu à peu dans l’obscurantisme et le racisme.
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