Critique – La grâce des brigands – Véronique Ovaldé
Plutôt emballée par « Et mon cœur transparent » et « Ce que je sais de Vera Candida », j’avoue avoir été déconcertée par le dernier livre de Véronique Ovaldé, « La grâce des brigands ».
Il y est question d’une certaine Maria Cristina Väätonen qui quitte, à l’âge de 16 ans, le grand Nord canadien pour s’installer à Los Angeles afin d’y suivre des études (?). Elle laisse derrière elle un père tendre mais taiseux, une mère bigote confite dans la religion mennonite et une sœur handicapée mentale depuis un accident dont Maria se sent responsable.
Parallèlement à ses cours, elle se lance dans l’écriture et rencontre un certain Rafael Claramunt, un vieil Argentin libidineux, obèse et héroïnomane qui, ancien écrivain à succès, vise rien de moins que le Prix Nobel. Elle devient, on se demande bien pourquoi, la maîtresse de celui qui se considère comme son pygmalion littéraire.
Voilà résumé en quelques mots cette histoire que j’ai trouvée inégale. Autant j’ai apprécié la partie consacrée aux relations de Maria avec sa famille, autant son expérience improbable à LA m’a laissée de marbre. On ne croit en effet pas une seconde à son histoire d’amour.
Dommage, car le style est toujours agréable.
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