Critique – La maison Zeidawi – Olga Lossky
De ses origines libanaises, Fouad n’a que le prénom. Il est en effet né en France d’un père bien français, imprimeur de son état, et d’une mère qui a quitté son pays et qui n’en parle jamais à son fils, préférant confier ses souvenirs de jeunesse à ses petits-enfants.
Ses deux parents sont décédés lorsqu’il se rend à Beyrouth pour régler la vente de la fameuse maison Zeidawi construite par son arrière-grand-mère, une maronite (chrétienne) chassée par les Druzes (musulmans) de sa montagne où elle exploitait une magnanerie. Cette femme au caractère bien trempé et au sens des affaires aiguisé ne se laissera pas abattre et rebondira en participant à la fortune de son mari.
En faisant la connaissance de ses cousins, de la mère de ses derniers, mémoire de la famille et formidable conteuse, et de la troublante Nicole, ce sont de nouvelles racines que Fouad va s’approprier tout en découvrant un secret qui le touche directement. Tout en nous offrant des portraits de femmes fortes, « La maison Zeidawi » est un joli roman sur la quête des origines, une recherche qui peut bouleverser une vie.
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