Après « Porteurs d’âme » qui m’était tombé des mains, je me suis entêtée à relire un livre de Pierre Bordage. Je me suis dit qu’il devait y avoir des raisons pour que cet auteur compte autant d’admirateurs.

Mon choix s’est porté sur un ouvrage publié dans une nouvelle collection des Editions La Branche et intitulée « Vendredi 13 ». Pierre Bordage a été sollicité, aux côtés d’écrivains tels que Brigitte Aubert, Jean-Marie Laclavetine ou encore Michel Quint pour livrer un récit rythmé s’inscrivant dans la réalité contemporaine.

Dans « L’arcane sans nom », nous rencontrons Sahil, un jeune déserteur de l’armée afghane qui a fui son pays pour rejoindre l’Europe. Il échoue en France et n’aspire qu’à une chose : émigrer en Grande-Bretagne, là où la vie serait plus facile. Pour cela, il est prêt à tout : même à tuer ?

Nous assistons donc à la fuite de notre Afghan poursuivi par des méchants. Manque de rythme, dialogues indigents, avalanche de bons sentiments, style lourdingue, je n’ai pas été emballée.

Dommage car l’objet-livre est très agréable à feuilleter : couverture sobre, papier de qualité.

Vite, conseillez-moi un bon Bordage !