Critique – Le fils de l’homme – Jean-Baptiste Del Amo – Gallimard
Depuis que l’homme est apparu sur la terre, les relations qu’il entretient avec son environnement – homologues, animaux… – sont régies par la violence.
C’est la « thèse » de Jean-Baptiste Del Amo qu’il développe avec brio dans son dernier roman « Le fils de l’homme ».
Après six années d’absence, un homme est de retour au domicile de sa compagne et de son fils qui ne l’attendaient pas et qui s’étaient organisés sans lui.
Sa présence indésirable fait naître la peur chez la femme et l’enfant, une frayeur qui se transforme en terreur lorsqu’il les entraîne aux Roches, une masure isolée dans la montagne, témoin de la folie du père de l’homme.
Si la violence se transmet de génération en génération, peut-être en est-il de même de la démence ?
A la manière d’un thriller, « Le fils de l’homme » fait sourdre l’effroi en plongeant le lecteur au cœur d’un récit pesant et délétère servi par une écriture précise qui instille l’angoisse.
Une expérience de lecture dérangeante mais salutaire. Tout ce qu’on attend de la littérature !
Merci à Babelio et aux Editions Gallimard pour cet envoi.
EXTRAITS
- Il apprend à vivre dans l’ombre de la douleur de la mère.
- Et il n’y a pas pire qu’un homme blessé .
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