Critique – Le noir qui marche à pied – Louis-Ferdinand Despreez – Phébus
L’enlèvement d’enfants semble être un sport national en Afrique du Sud.
Le coupable serait un noir qui se déplacerait à pied et qui ne saurait pas nouer ses lacets…
La fin de l’apartheid avait pourtant suscité de nombreux espoirs : fin du racisme, baisse de la violence…
« Que nenni » pense l’inspecteur Zondi, chargé de l’enquête. Ce Zoulou ressasse comme une incantation l’incurie des politiques, le règne de l’argent et la posture de victimes que les Noirs adoptent pour justifier leur misère.
C’est ce portrait d’une Afrique du Sud malade de ses contradictions qui fait de ce récit un polar politiquement incorrect.
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