Marianne, infographiste au chômage, vit seule à paris avec sa fille. Sa mère qu’elle a tant aimée est morte d’un cancer il y a plus de vingt ans. Un jour, elle se rend à l’enterrement de la sœur de cette dernière et y retrouve sa cousine Martine. La ravissante adolescente a bien changé. L’alcool a détruit ce corps que Marianne enviait tant lorsque les filles se retrouvaient chez leur grand-mère. Dix ans plus tard, Martine, qui a vu Marianne à la télévision, la contacte. Germe alors dans l’esprit de Marianne l’idée d’écrire un livre sur sa cousine et, plus largement, sur cette famille marquée par la violence, l’alcoolisme, la misère intellectuelle et j’en passe…

Régulièrement, elle se rend dans la petite maison de Rambouillet où réside Martine et Lucien, son compagnon.

A coups de Valstar, Martine raconte son histoire et celle de sa mère aux sept maris à l’espérance de vie particulièrement courte. C’est terrible de haine, de méchanceté. Imperceptiblement, en abusant elle aussi de la bouteille, l’élégante Marianne aux vêtements griffés semble se rapprocher de cette terrible parente. Est-ce pour réconcilier les membres de cette famille et, surtout, les deux sœurs qui se détestaient ?

« Les raisons de mon crime » est un roman dérangeant qui nous plonge avec un humour noir omniprésent dans ce que la nature humaine recèle de pire.