J’avais beaucoup aimé « La mer noire » de Kéthévane Davrichewy, l’histoire de cette vieille femme qui, à l’approche de la mort, attend son amour de jeunesse tout en faisant dérouler dans sa tête une vie riche en émotions.

Accueilli par des critiques dithyrambiques, « Les séparées » nous parle de l’amitié entre Alice et Cécile. Se connaissant depuis l’enfance, elles seront inséparables pendant de longues années jusqu’à ce qu’un événement, qu’on ne peut dévoiler ici faute d’en dire trop, survienne.

J’avoue d’emblée que ce récit ne m’a pas touchée.

La maladresse d’un style qui sonne faux, des thématiques redondantes (l’inceste, la drogue, la jalousie, la trahison…) traitées artificiellement et, finalement, la banalité d’une relation font que l’on accroche pas.

On aurait presque l’impression que ce livre a été concocté par une adolescente qui ne parviendrait pas à trouver son écriture. Dommage car l’auteur est né en 1965.

Pourtant, moi qui suis de la même génération aurais dû être séduite par ce roman générationnel. Mais le décalage entre la volonté de l’écrivain et le résultat est vraiment décevant.