Critique – Mahmoud ou la montée des eaux – Antoine Wauters – Verdier
Un vieil homme rame au bord d’une barque, juste au-dessus de la maison de son enfance, engloutie pour la bonne cause : la construction, en 1973, d’un barrage devant participer au développement économique de la Syrie. On connaît la suite.
Sur son esquif, il se souvient : de ses années de jeunesse, de la perte des siens, de son emprisonnement, de la radicalisation du régime, de la percée de Daech…
Je ne vais pas rejoindre le concert de louanges qui a suivi la publication du dernier roman d’Antoine Wauters. Après deux lectures plutôt introspectives (« Bleu nuit » de Dima Abdallah et « Ton absence n’est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson), « Mahmoud » ne m’a pas happée, contrairement aux deux romans précités.
L’écriture, magnifique, n’est pas en cause. C’est peut-être le profond pessimisme de ce long monologue intérieur qui m’a laissée sur le bord.
J’ai néanmoins bien envie de lire un autre roman de l’auteur belge.
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