Critique – Où j’ai laissé mon âme – Jérôme Ferrari
Alger. 1957.Le lieutenant Andréani retrouve le capitaine Degorce avec lequel il a combattu en Indochine. Ces anciennes victimes d’une guerre coloniale deviennent les bourreaux d’un conflit qui portait alors le nom d’événements. Si le lieutenant endosse son rôle sans états d’âme, le capitaine souffre et ne trouve le réconfort que dans ses ces conversations avec Tahar, un prisonnier.
Ecrit dans un style magnifique, à la fois lyrique, poétique et puissant, « Où j’ai laissé mon âme » est un plaidoyer contre toutes les formes de barbarie et une réflexion sur la liberté de choisir et d’obéir.
Ce livre a reçu le Prix roman 2010 France Télévisions. Son précédent, « Un Dieu, un animal », avait décroché le Prix Landernau 2009.
Un auteur à découvrir absolument et à conseiller aux lecteurs de Laurent Mauvignier « Des Hommes ».
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours