« Polar, roman d’amour et d’anticipation » vante l’éditeur à propos de ce pavé indigeste de 500 pages.

Pour la partie anticipation, l’auteur a surfé sur un filon déjà utilisé dans la fiction : le voyage extracorporel qui consiste à quitter son corps pour rejoindre une autre enveloppe charnelle. Bof.

Les personnages (Léonie, la pauvre immigrée victime du racisme et de la violence des hommes, Cyrian, le fils de famille qui cherche une motivation à sa vie et Edmé, le flic désabusé) sont stéréotypés. Si l’intrigue est plutôt bien construite et rythmée, le style, redondant, m’a vite lassée. Enfin, le propos est manichéen et plein de bons sentiments. J’ai laissé tomber au bout de 180 pages. Ce roman fait partie de la sélection 2010 du prix du livre des bibliothèques du réseau de Derval (44).