Critique – Sur la dalle – Fred Vargas – Viviane Hamy
C’est en Bretagne que se déroule le dernier roman de Fred Vargas, six ans après « Quand sort après la recluse », l’écrivaine ayant consacré son temps à écrire des essais sur la catastrophe climatique.
Rien de tel que les terres armoricaines pétries par les légendes et les superstitions pour inspirer le fantasque commissaire Adamsberg aux méthodes d’élucidation absconses.
Flanqué de quasiment toute son équipe, Danglard étant resté à Paris, il doit prouver l’innocence de Josselin, descendant de Chateaubriand et sosie parfait de l’auteur des « Mémoires d’outre-tombe », et découvrir l’assassin.
Alors que les cadavres s’amoncellent selon un modus operandi bien particulier, la tâche s’avère ardue. D’autant plus qu’une enquête parallèle vient se greffer. Et il faudra plus de cinq cents pages pour que la vérité éclate, cinq cents pages plutôt ennuyeuses, paresseuses, au style bâclé et truffées de dialogues à rallonge et d’événements invraisemblables.
On aimerait que le prochain opus de Fred Vargas renoue avec la patte de « L’Armée furieuse » ou encore de « Temps glaciaires ».
Pour retrouver le charme surnaturel des romans dont le « pelleteux de nuages » est le héros rêveur.
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