Depuis la lecture décevante de « La Vérité sur l’affaire Harry Québert » (2012) qui l’a fait connaître, je n’avais plus rien lu de son auteur. J’ai pourtant cédé comme une midinette aux sirènes du marketing efficace de Joël Dicker, à la fois écrivain et éditeur de son « œuvre ». Mal m’en prit !

Le Suisse nous offre d’emblée une image de papier glacé. Les Braun forment un couple idéal. Le séduisant Arpad est banquier et Sophie avocate. Au-delà de sa beauté, elle fascine par son charisme. Comme si la description idyllique ne suffisait pas, elle est sympathique et attentive aux autres.

J’allais oublier que les époux sont aussi les parents « de deux enfants merveilleux » et qu’ils habitent une superbe « maison de verre » sur les hauteurs du lac Léman.

Mais le tableau paradisiaque va se fissurer. Un braquage se prépare…

Conclusion : une intrigue cousue de fils blancs, un vocabulaire indigent et des dialogues qui sonnent faux.

Je ne me laisserai plus avoir !