Paris. 1760. Nous sommes sous le règne de Louis XV.  Aux fastes de la Cour s’oppose la misère d’un peuple.

Le jeune Gaspard quitte sa Bretagne natale pour, pense-t-il, changer de vie. Mais à la fange de la porcherie lui répond la boue omniprésente de la capitale et de la Seine, personnages à part entière de ce roman d’apprentissage.

De libre penseur, le libertin devient un être dépravé obsédé par l’assouvissement de son plaisir et Gaspard met tout en œuvre pour sortir de sa condition. Et le fait qu’il soit joli garçon est le meilleur moyen pour pénétrer les hautes sphères de la bourgeoisie et de l’aristocratie parisiennes…

Emporté par une écriture puissante et sensorielle (odorat, vue, toucher), le lecteur suit avec effroi et sans aucune possibilité de prendre une certaine forme de distance la déchéance du héros.

On pense au Süskind du « Parfum » et, bien évidemment au « divin » marquis de Sade.