Critique – Une façon d’aimer – Dominique Barbéris – Gallimard
Sur une photo prise à Douala en 1958 apparaît Madeleine, la tante de la narratrice.
Port altier, jolie robe d’été, des airs de Michèle Morgan, la ravissante et coquette jeune femme tient la main de sa fille Sophie.
Quand elle apprend par sa grand-mère que Madeleine a failli faire une grosse bêtise, celle qui nous relate les faits a eu envie d’en savoir un peu plus.
À vingt-six ans Madeleine fait un mariage de raison avec Guy. Le couple part rapidement au Cameroun où le mari travaille pour une entreprise de négoce de bois, laissant son épouse avec son enfant et un boy dans un pays qu’elle ne connaît pas.
Des soirées organisées par les expatriés la sortent de sa solitude. C’est lors d’un de ces moments qui célèbrent l’entre-soi qu’elle fait la connaissance d’Yves Prigent, un fonctionnaire réputé pour être un coureur de jupons…
Grâce à cette rencontre, Dominique Barbéris offre à son personnage si effacé un peu de romanesque et à la lectrice que je suis beaucoup d’ennui.
« Une façon d’aimer » vaut surtout pour le portrait d’une époque et d’un pays d’Afrique où les « colons » vivent les dernières heures de la présence française avec leurs lots de violences et de peurs.
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