Dans la lignée de « Crimes », son précédent opus, Ferdinand von Schirach, avocat au barreau de Berlin, nous livre le récit des affaires dans lesquelles il a eu à défendre un certain nombre de criminels. On trouve dans ces nouvelles, plus ou moins longues, un catalogue de toutes les turpitudes humaines. Mais les coupables ne sont pas toujours responsables et les victimes ne sont pas non plus toutes des oies blanches.

Et, c’est précisément, cette absence de manichéisme que l’auteur tente, avec succès, de nous faire toucher du doigt.

Le style, lapidaire, m’a fait penser aux petits livres du journaliste américain David Grann publiés par l’excellente maison édition Allia.

Parfois, pointent la compassion (« Les dents », « Les Illuminati ») et l’humour (« La clef ».