Critique – Quand la lumière décline – Eugen Ruge

Critique – Quand la lumière décline – Eugen Ruge


Couronné par le Deutscher Buchpreis 2011, soi-disant équivalent du Goncourt alors que ledit prix, créé en 2005 ne bénéficie pas du prestige de l’ancienneté et de la qualité des lauréats de notre récompense, présenté par « Die Zeit » comme le grand Buddenbrook de l’Allemagne de l’Est (pauvre Thomas Mann qui doit se retourner dans sa tombe!) « Quand la lumière décline » aurait même fait tomber la pipe de Günther Grass. De quoi ? D’ennui ?

Le roman commence par l’annonce faite à Alexander d’une maladie incurable. Il décide de quitter Berlin pour le Mexique sur les traces de sa grand-mère Charlotte qui était pourtant retournée au pays au début des années 50 pour participer à la construction de la « grande » RDA.

Alternant les portraits des membres de cette famille russo-allemande et les époques, « Quand la lumière décline » est une saga familiale à la construction malhabile et au style plat.

Les personnages manquent de relief alors que, paradoxalement, leur vécu aurait dû les rendre plus intéressant. Bref, on peine à lire cette histoire aussi colorée que les pavés du mur de Berlin. Je me suis tellement ennuyée que j’ai abandonné la lecture à la page 170.

L’année commence mal !

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