J’avais bien aimé le précédent livre de cet auteur allemand, « La ferme du crime », qui s’inspirait comme son dernier opus d’un fait divers pour créer un univers de huis clos oppressant.

Dans « Un tueur à Munich », nous sommes plongés dans l’Allemagne des années 30 où sévit un serial killer de femmes jeunes et frivoles.

Alternant des témoignages qui se ressemblent et des passages de l’interrogatoire de Josef Kalteis qui avoue peu à peu ses crimes, ce roman noir (?) n’a pas la puissance des modèles du genre. Je l’ai trouvé insipide et convenu. Si vous aimez ce genre de littérature, dévorez les 80 pages d’« Un crime parfait » de David Grann chez Allia. C’est diaboliquement bien écrit et il ne vous en coûtera que 3 euros.