Critique – Un village sans histoires – Charles Lewinsky
Meurtri par sa séparation d’avec sa « compagne », un étranger, un Allemand, s’installe dans un petit village perdu de la campagne française. Le récit se déroule à la première personne et le narrateur s’adresse à l’amour de sa vie. Il raconte son intégration progressive au sein de la communauté villageoise qui compte des personnages hauts en couleur, tous détenteurs de secrets qui n’en sont pas pour eux mais pour l’environnement extérieur.
Au fur et à mesure que l’étranger réussit son insertion à la faveur d’une enquête qu’il mène pour élucider un meurtre commis pendant la Seconde Guerre mondiale, il semble s’éloigner de la femme qu’il a tant adorée. Si le passé recèle des histoires pas très jolies, le présent n’est pas en reste. Cette fois-ci, c’est Jean, l’ami du narrateur, qui est accusé d’avoir violé la fille des voisins, une adolescente fantasque. L’accusation plonge le narrateur dans ses propres secrets.
Le tour de force de Charles Lewinsky, auteur du fameux « Melnitz », est de faire de son lecteur un spectateur engagé de la vie de ce petit village qui a bien évidemment beaucoup d’histoires à nous raconter.
Le style est fluide, un brin désabusé et la lecture très agréable.
Tout public.
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