Critique – Le coeur de l’homme – Jon Kalman Stefanson
« Le cœur de l’homme » n’est-il pas le livre de trop ? Dernier tome de la trilogie qui démarra avec « Entre ciel et terre » et se poursuivit avec « La tristesse des anges », tous deux alliant force romanesque et poésie, « Le cœur de l’homme » m’a un peu déconcertée.
Survivants d’une terrible tempête de neige, Jens le postier et le « gamin » sont recueillis par un médecin. Avant de regagner son village, le jeune homme rencontre une belle rousse qui réveille ses sens après ce long hiver islandais. Heureusement, le printemps arrive et le « gamin » retrouve ses amis (accrochez-vous pour retenir les noms des personnages) – des femmes fortes, un directeur d’école poète et alcoolique… – mais aussi toutes ces brutes qui maltraitent leurs femmes.
Moins épique que les deux romans précédents, les protagonistes n’ayant plus à lutter contre les éléments hostiles, « Le cœur de l’homme » m’a moins emballée. Mais il reste la langue, toujours aussi belle et poétique.
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