Critique – Les bottes suédoises – Henning Mankell – Seuil
C’est avec plaisir que l’on retrouve Fredrik Welin, désormais sexagénaire.
Le « héros » des « Chaussures italiennes » est plus seul que jamais sur son île de la Baltique. Une nuit, la propriété héritée de ses grands-parents disparaît dans un incendie. En plus de perdre une partie de ses souvenirs et d’être obligé de vivre dans une caravane, il est accusé d’avoir mis le feu à sa maison.
L’intrusion de deux femmes vont rompre son isolement : Lisa Modin, une journaliste de 30 ans sa cadette, dont il va tomber amoureux comme un adolescent et Louise, sa fille, dont il n’a appris l’existence que tout récemment. Ces deux apparitions, même si elles le perturbent dans ses habitudes, vont lui donner de bonnes raisons de continuer à vivre. Malgré la vieillesse, les douleurs, la mort et les mauvaises nouvelles. Les incendies se multiplient ainsi que les morts…
Ce que j’ai aimé dans ce roman aux accents rothiens est la description du processus qui mène un homme plutôt égoïste et bougon à se préoccuper de son prochain. C’est son rapport à l’autre qui va lui redonner du goût pour l’existence. Une jolie leçon de vie.
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