Critique – Cadillac juke-box – James Lee Burke

Critique – Cadillac juke-box – James Lee Burke


Aaron Crown, un vieux blanc bas du plafond, est un coupable idéal. Tout le monde s’acharne à le tenir pour responsable de l’assassinat, dans les années 60, d’un noir militant des droits civiques. Et le futur gouverneur de Louisiane, Buford Larose, n’est pas le dernier à en vouloir à cet homme qui purge sa peine dans la prison d’Angola.

Sous prétexte qu’il l’avait assisté dans la recherche de sa fille, Aaron demande à l’inspecteur Dave Robicheaux de l’aider à prouver son innocence.

Une nouvelle fois, le héros récurrent des livres de James Lee Burke plonge dans un univers de haine, de coups bas, de magouilles, de corruption, de violence… Lui-même semble sur le point de renouer avec ses vieux démons : l’alcool et le sexe, en la personne de Karyn, la torride épouse du gouverneur.

On peut regretter que les personnages soient un peu stéréotypés. En revanche, la manière dont l’auteur évoque avec lyrisme cette Louisiane faite d’odeurs, de couleurs, avec en toile de fond des relents de racisme, ne peut laisser personne indifférent.

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