Critique – Gone, baby, gone – Dennis Lehane
Je ne m’étais pas encore plongée dans les aventures bostoniennes des privés Patrick Kenzie et Angela Gennaro, amis d’enfance, voire un peu plus… J’ai donc commencé, par hasard, par le quatrième opus de leurs enquêtes porté à l’écran en 2007 par Ben Affleck.
Cette fois-ci, le couple est pris dans le tourment de la disparition d’une petite Amanda âgée de quatre ans et dont la mère, gavée d’alcool, de drogue et de télévision, inquiète les détectives qui hésitent entre deux pistes : celle de truands ou celle de pédophiles assassins.
La vérité, surprenante, est bien évidemment ailleurs.
Magnifique roman noir avec une bonne dose de violence, de dénonciation de la société américaine qui laisse prospérer une faune de criminels marginaux et d’humour, « Gone, baby, gone » est aussi un livre attachant et émouvant peuplé de personnages « borderline ».
Il nous soumet aussi une question : la morale que chacun se forge vaut-elle plus que les lois, émanation d’une volonté collective, qui peuvent sembler injustes ?
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