Critique – Enfants de poussière – Craig Johnson
« Enfants de poussière » (« dust child » est le nom donné aux enfants nés d’unions entre Américains et Vietnamiennes) est le quatrième opus des aventures du shérif Walt Longmire mais le premier que je lis et je n’ai été déçue.
Cette fois-ci, l’enquête se déroule dans un comté du Wyoming apparemment un désert humain. On retrouve le cadavre d’une jeune asiatique qui fait remonter dans la tête de Walt des souvenirs lointains et douloureux, ceux de la guerre du Vietnam à laquelle il a participé. Les événements des années 68 sont en effet intimement liés à ceux qu’il va progressivement découvrir. On le constatera, le traitement des êtres humains n’a guère progressé entre les deux périodes…
Je ne rentrerai pas dans le détail de l’enquête qui est assez classique. Je me suis surtout attachée aux personnages. Tout d ‘abord à Walt, héros récurrent pétri d’humanité et d’humour. Mais aussi à l’Ours, son fidèle ami cheyenne. Autre personnage étonnant : celui de Virgil, le géant indien, un laissé pour compte de la société.
Avec son écriture qui fait la part belle aux petits riens du quotidien, avec ses dialogues savoureux, Craig Johnson nous offre un roman d’ambiance qui est un éloge de l’amitié, tout en dénonçant ce qu’il y a de pire dans la nature humaine.
Du coup, j’ai bien envie de lire les précédents romans de Craig Johnson.
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