Critique – Toute la noirceur du monde – Pierre Mérot
Pierre Mérot a défrayé la petite chronique littéraire l’an dernier. Jean-Marc Roberts avait accepté de publier ce roman présenté comme un brûlot haineux. Après la mort du regretté éditeur, son remplaçant chez Stock a retoqué le manuscrit. Et ce sont finalement les éditions Flammarion qui ont permis à l’auteur de « Mammifères » de rendre public son livre.
Tout ça pour ça !
Jean Valmore est prof de philo dans un établissement de la banlieue parisienne. Il est raciste, antisémite, dépressif, cruel, haineux, désabusé, cynique, misogyne et bien plus que cela encore. Tout naturellement, il adhère à un parti qui ressemble étrangement au FN, un mélange de bas du plafond et d’aristocrates amateurs de parties fines…
J’avoue avoir bien apprécié le style incisif de Mérot mais, à trop verser dans le venin et la caricature, on en oublie peut-être l’unique propos qui vaille : « Les seules destinations d’un homme sont la solitude et la chasse sexuelle ».
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours