Critique – N’éteins pas la lumière – Bernard Minier
Après le très bon « Glacé » et le très honorable « Le cercle », le commandant Servaz est de retour. Plus dépressif que jamais. Après ce qui lui est arrivé dans le précédent opus, on le retrouve dans une maison de repos pour flics au bout du rouleau. Jusqu’au jour où il reçoit un colis qui va le replonger dans le monde des enquêtes policières et des vivants.
Parallèlement, nous suivons Christine Steinmeyer, une jeune femme victime de harcèlements anonymes.
Comme on s’y attend, les deux histoires vont se rejoindre.
Page turner habilement construit, « N’éteins pas la lumière » est un thriller de bonne facture même si on regrette l’ambiance des deux précédents volumes et le fait que l’attachant Servaz, amateur de philosophie et passionné par la musique de Mahler, soit un peu en retrait. Mais il est vrai qu’il sort d’une longue période d’abattement…
Nul doute qu’il devrait reprendre du poil de la bête dans sa prochaine aventure.
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