Qui aime bien châtie bien, dit-on souvent.

Moi qui avait beaucoup apprécié le duo de détectives privés Patrick Kenzie, l’Irlandais, et Angela Gennaro, la bouillonnante Italienne, dans leur dernière aventure retracée dans le très réussi « Gone, baby, gone », je me faisais un plaisir de retrouver ces « héros » comme s’ils étaient presque comme des amis.

Las. Le couple semble rangé des affaires. Alors que Patrick travaille sans entrain pour une société de surveillance, Angela suit des études de sociologie. Ils sont parents d’une petite Gabriella âgée de quatre ans. Les problèmes d’argent s’accumulent. Ce qui ne va pas les empêcher de replonger dans ce qui leur convient le mieux : les enquêtes « borderline » à la Robin des Bois. Béatrice, la tante d’Amanda, la petite fille qui avait disparu dans « Gone, baby, gone », contacte Patrick parce que sa nièce, désormais une adolescente de 16 ans, s’est de nouveau envolée. Elle a en effet quitté le domicile d’Hélène, sa « mère » toujours aussi peu responsable tellement elle continue à carburer à l’alcool et à la drogue.

On est alors immergés dans une intrigue un peu tarabiscotée et peu palpitante que je ne dévoilerai pas. Il reste des dialogues savoureux, de l’humour, l’ambiance flippante des banlieues américaines et notre attachement à notre duo de justiciers ainsi qu’à leur ami Bubba.