Critique – La trilogie berlinoise – Philip Kerr
« La trilogie berlinoise » regroupe trois romans publiés en anglais entre 1989 et 1991. Il s’agit de « L’été de cristal « , de « La pâle figure » et de « Un requiem allemand ».
Dans le premier opus, Hitler est au pouvoir depuis trois ans et les JO de 1936 doivent lui apporter un peu de respectabilité auprès de la communauté internationale. Ce n’est qu’une parenthèse dans la politique d’élimination des Juifs, des opposants et de tous ceux qui ne correspondent pas à l’idéal nazi. Pendant ce temps, Bernie, devenu détective privé après sa démission de la Kripo, tente de retrouver un collier disparu dans une maison incendiée dans laquelle deux corps ont été retrouvés. L’annexion des Sudètes en 1938 est la toile de fond du deuxième volume. Notre Philip Marlowe teuton réintègre la Kriminalpolizei et se lance à la poursuite d’un serial killer. Quant au dernier volume, il nous entraîne en 1947 dans une Allemagne en ruines. A Berlin comme à Vienne, les Alliés, Soviétiques et Américains en tête, complotent et espionnent pour prendre le pouvoir.
Toujours précis dans sa documentation, l’Ecossais Philip Kerr nous fait passer de bons moments de lecture avec son ex-flic désabusé, porté sur la bouteille, amateur de blondes fatales et doté d’un solide humour qui lui permet d’oublier quelques instants le tragique de la période.
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