Critique – Purity – Jonathan Franzen – L’Olivier

Critique – Purity – Jonathan Franzen – L’Olivier


Purity a un prénom si difficile à porter qu’elle se fait appeler Pip.

Jolie, intelligente mais mal dans sa peau et un brin naïve, elle se définit comme « une fille bizarre vivant dans un squat ». Ce qui ne l’empêche pas de rester proche de sa mère qui l’a élevée seule en refusant de révéler l’identité de son géniteur. Elle se met alors en quête de ce père fantôme. Une recherche qui lui fera rencontrer des êtres surprenants tels Andreas Wolf, un lanceur d’alertes qui fait de l’exigence de vérité un devoir moral. Originaire d’Allemagne de l’Est, « la République du mauvais goût », il a été bonne école…

Entre récit intimiste et réflexion sur les dangers de la transparence avec le risque de totalitarisme qu’elle induit, « Purity » est un roman exigeant parcouru de fulgurances. Mais que de longueurs !

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